H-IMPACT 19
Début d'année 2019, la Maison du Kochersberg vous a proposé une exposition d'art contemporain de l'artiste Claude BRAUN.
Sélectionnée par l'ArtCop21 (ArtCOP21 relaie les meilleures initiatives culturelles engagées autour de la COP21 dans le cadre de la 21e conférence des Nations Unies pour le Climat qui a eu lieu en 2015), cette exposition interrogeait sur l'impact, l'empreinte écologique que laisse l'homme, l'humanité aux générations futures. L'exposition mettait en relation un passé culturel pas si lointain d'une société du non-jetable et le présent d'une culture consumériste, d'un jetable programmé. L'exposition ne voulait rien démontrer, simplement évoquer un sentiment et donner une émotion en lien avec nos origines, la Terre et la survie du vivant, et plus particulièrement notre espèce.
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La démarche de Claude BRAUN
H-IMPACT est le questionnement de l’impact, de l’empreinte écologique que laisse l’homme, l’humanité aux générations futures, nos enfants, petits-enfants et ceux qui ne sont pas encore nés. L’exposition met en relation un passé culturel pas si lointain d’une société du non-jetable et le présent d’une culture consumériste, d’un jetable programmé.
Conscient que le respect de l’humain et de son environnement est déjà dans les moyens utilisés pour atteindre l’objectif visé, c’est-à-dire préserver la vie, le vivant et notre continuité, je me suis posé des contraintes techniques, en utilisant des matériaux naturels que je trouve autour de mon atelier et le reste des matériaux artificiels que j’utilise dans mon atelier et que je recycle, provoquant des combinaisons antagonistes improbables.
En utilisant ces matériaux naturels, terre, sable, pierre, bois, ficelle végétale, toile de jute… J'ai été le premier à être surpris de me trouver dans un rendu qui s’apparente à la création des peuples dits premiers, le rituel en moins, ma démarche étant simplement plastique dans un esthétisme non conforme.
L’exposition ne veut rien démontrer, simplement évoquer un sentiment et donner une émotion en lien avec nos origines, la Terre et la survie du vivant, et plus particulièrement notre espèce. En général je ne donne pas de titre aux œuvres pour laisser le public libre du jeu de miroir que reflète l’œuvre sur le spectateur. Toutefois, si je donne un titre, c’est pour aborder très précisément un questionnement qui me tient à cœur.