- Depuis le 1er janvier 2017 : les collectivités territoriales n’ont plus le droit d’utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades et voiries accessibles ou ouverts au public
- Depuis le 1er janvier 2019 : l’interdiction s’étend aux particuliers. Les jardiniers amateurs ne peuvent plus utiliser ni détenir de produits phytosanitaires de synthèse sauf ceux de biocontrôle, à faibles risques et autorisés en agriculture biologique.
Bien que certaines maladies se développent lors de mauvaises conditions climatiques (humidité, chaleur, grêle…) la plupart des problèmes sont la conséquence des mauvaises pratiques de culture et d’entretien du jardin.
Voici quelques principes de base :
- Choisir des plantes adaptées au climat et au sol de votre jardin. Privilégier également des variétés plus résistantes aux maladies
- Attirer les auxiliaires en plantant par exemple une haie champêtre contenant des essences locales ou en ayant des fleurs toute l’année
- Bien aérer le sol et régulièrement l’amender avec du compost par exemple. L’aération favorise la rétention d’eau et évite ainsi la stagnation qui favorise le développement des maladies
- Penser à la rotation des cultures de légumineuses qui joue un grand rôle dans la lutte contre les organismes nuisibles et les maladies
- Lors de l’arrosage, éviter de mouiller le feuillage des plantes fragiles tels que les tomates
Il est conseillé de vous rendre régulièrement dans votre jardin afin d’observer ce qui s’y passe pour pouvoir agir rapidement en cas d’apparition de maladies :
- désinfectez le sécateur avec de l’alcool afin d’éviter de répandre la maladie aux autres plants et coupez rapidement les parties atteintes par des maladies
- pour lutter contre les pucerons, pulvérisez en fin de journée une infusion de plantes aromatiques (menthe, mélisse citronnelle, sauge, lavande…), une macération froide de feuilles de rhubarbe ou du savon noir
- installez des bandes engluées autour du tronc de vos arbres fruitiers afin de piéger les pucerons
Principalement utilisés pour lutter contre les plantes indésirables appelées « mauvaises herbes », les pesticides doivent à présent être remplacés par des solutions plus naturels et moins nocives pour l’environnement. Plusieurs recettes maison dites "100% bio" circulent. Mais ces recettes à bases d’ingrédients souvent naturels tels que le sel, l’huile ou encore le bicarbonate de soude n’en sont pas moins néfastes pour l’environnement. Souvent utilisés à des concentrations élevés et rapidement lessivés, une part importante se retrouve dans les milieux aquatiques [source : FREDON] et peuvent polluer les nappes phréatiques.
- Désherbage manuel : bien que plus fastidieux, le désherbage manuel reste le désherbage le plus efficace
- Désherbage thermique avec de l’eau bouillante, ou l'eau de cuisson des pommes de terre
- Pailler le sol en utilisant de préférence les déchets verts de votre jardin : tontes, broyat, feuilles mortes, foin, paille…. Le paillage offre de nombreux avantages : il empêche la croissance de plantes indésirables, conserve l’humidité du sol (ce qui permet d’économiser de l’eau), protège des intempéries (et notamment du gel), évite le tassement des sols tout en maintenant l’aération et la souplesse du sol.
- Utiliser du vinaigre blanc : le vinaigre blanc est un herbicide de contact qui tue les parties aériennes de la plante. Attention cependant à ne pas l'utiliser en trop grande quantité car, même s'il est naturel, le vinaigre blanc est un acide puissant qui, utilisé non diluer ou en trop grande quantité, peut polluer le sol et la nappe phréatique.
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